De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdullah, a souligné que le Gouvernement a rempli sa mission en répondant aux neuf exigences de la Confédération africaine de Football (CAF). « C’est un investissement pour l’avenir, pour les générations futures, et non une perte financière », a-t-il déclaré.
Actuellement, 23 pays africains ne disposent pas de stades homologués. A Madagascar, les travaux de mise en conformité ont permis d’améliorer la sécurité, les vestiaires et la rénovation de la pelouse. Cependant, des détails techniques restent à régler : la nécessité de trouver un expert qualifié en entretien de gazon naturel pour garantir les standards exigés par la CAF.
Le ministre a également remercié la Fédération malagasy de football (FMF) pour sa collaboration. Parmi les neuf critères demandés par la CAF, deux ont été pris en charge par le ministère et deux autres par la FMF. « Il y a des normes à respecter, ce n’est pas une question de volonté politique uniquement, mais de conformité aux exigences de la CAF et de la FIFA », a précisé le ministre.
La CAF a récemment envoyé un rapport d’évaluation suite à l’inspection, mais le document officiel définitif est encore attendu. Des techniciens spécialisés de la CAF et de la FIFA sont attendus à Madagascar en mars pour gérer l’entretien de la pelouse. Ce dernier transmettra leur compétence pour former les techniciens locaux pour ce faire. Selon les inspecteurs de la CAF, il faudra environ quatre mois pour obtenir une amélioration significative de l’état du gazon.
Malgré ces défis, Madagascar peut se vanter d’avoir réalisé des infrastructures sportives impressionnantes en seulement deux ans, avec plus de 30 stades construits ou rénovés dans toute l’Afrique. L’attente de l’homologation du stade Barea se poursuit donc, mais tous les efforts sont déployés pour que l’équipe nationale puisse y évoluer très bientôt.
Elias Fanomezantsoa